Caterina Annovazzi Artiste auteure
A SELECTION OF CRITICS AND ARTICLES
Collection " Semblances " Estampes digitales
Présentation Foire d’art contemporain ART-VO / PARIS 2013
Depuis de nombreuses années, Caterina Annovazzi s'est tournée avec succès vers les estampes digitales : ses oeuvres quasi prototypaires dans ce nouveau mode d'expression telles que " Pélerin en Gésine Flanqué de la Tentation " ou " Hermaphrodite Couronné " ont déployé leur beauté noire et inquiétante sur les cimaises des nombreux salons et galeries où elles ont été exposées ( c'est là qu'elles sont le plus à même de nous faire vibrer ! ) mais rien ne nous préparait à la puissance du nouveau corpus présenté par Caterina et intitulé " Semblances ". Ces oeuvres semblent à la fois plus apaisées et plus sombres aussi, mais aussi belles, voire d'avantage : un paradoxe qui n'en est pas un comme le rappelle la magnifique exposition " L'Ange du Bizarre " présentée en 2013 au Musée d'Orsay.
Ainsi, " Maria Jacinta " ne peut manquer d'évoquer William Blake, un des précurseurs du Romantisme Noir. Et que dire d' " Yvonne ", ce personnage qui semble enfermé dans une bulle de verre ? Il est tout simplement superbe. Le dyptique " Yoko " et " Dune " quant à lui nous laisserait presque croire qu'on a affaire à une eau forte du XVIIIème siècle, tandis que " Max " évoque un personnage du film " Avatar ", mais comme revu par le prisme symboliste de Gustave Moreau... Enfin, " Lyx " et son vert Céladon, comme un pastel plus vrai que nature d'un tableau déjanté de John Currin qui reste à peindre…
Caterina Annovazzi a réussi avec " Semblances " un ensemble cohérent ultra-contemporain et pourtant riche des influences du passé : encore un paradoxe mais c'est tant mieux !
Eric Perbet
EXTRAIT DU CATALOGUE DE L'EXPOSITION METAMORPHOSE
2010 Galleria Monteoliveto
" Soi et profondeur ", dans un jeu de techniques et de matières chromatiques alternées, où plus que l'intention, c'est la plus-value des sens qui compte. La figure se perd dans les pensées, voyage longuement dans les profondeurs de la psyché pour réapparaître en matière brute, palpitante, vive ; et pourtant, la tension se produit en poussées à l'infini, comme les jeux naturels des matières qui, contre les poussées millénaires produisent de nouvelles matières.
Poésie du regard avec les sens, de la descente dans la compréhension de l'acte pour en sublimer le concept, construction et destruction des mondes interstellaires de l'âme, où le voyage vient de commencer et la raison devient exclusive dans les oeuvres, désormais passé récent d'une illumination divinatoire qui, tel un work in progress, utilise les membres de l'artiste.
Sujets de réflexion, évocation de la beauté salie, boue et lumière, sang et terre nourricière, perdus dans l'immensité d'un univers infini ; et nous, formes pensantes, nous sommes des guerriers à la recherche de mythes, des valeurs essentielles de l'existence.
Caterina Annovazzi poursuit un goût de la représentation, mélange de techniques et de matériaux, bagage à découvrir, début et non fin ; une prospection intérieure continue comme forme de pensée en matière, stationnant entre l'âme et le réel, où la nature est notre mère, la pensée une pratique à cultiver, nourrie d'imaginaire ; non pas pour être reconnaissable dans un contexte moderne, mais comme réelle affirmation de valeurs archaïques, trop souvent cartes médiatiques du pouvoir du business.
Sentir, penser, créer : émotion d'une philosophie personnelle idéale, non pas transcendante, mais vision pure d'un credo de vie affirmé par les espaces et les techniques qui savent révéler les interprètes d'instances contemporaines, sans céder à la rhétorique, mais comme puissance exprimée dans la matière, telle la matrice pensante du Soi."
Gianni Nappa, Critique d'Art, Naples, Italie
" De la matière pure à la pureté de la forme "
" Ce que l'on voit s'extraire là, ce qui sous nos yeux se transmue tout droit sorti de la psyché humaine, sont des formes issues de la matière informe, parfois rebelle, parfois fuyante, toujours puissante, rendue malléable par l'énergie des deux artistes présentés par la galerie Monteoliveto : Caterina ANNOVAZZI (peintre) et Ferrucio MAIERNA (sculpteur).
Tandis que l'une manie l'espace plan dont émergent personnages et paysages métaphysiques en des formats qui s'interpellent sur le thème du retable et de la prédelle ; l'autre forge des êtres dont l'action figée n'est que prélude à leur expansion.
Ainsi, naissent deux mouvements contraires et complémentaires : celui de la peinture qui nous happe dans un univers de couleurs chaudes d'où s'écoulent matière, éléments, êtres primordiaux, revisités par la contemporanéité de l'artiste et sa technique picturale unique. Et celui de la sculpture où se dressent masques, corps, gestes démultipliés par l'assemblage du cuivre, que les mains du sculpteur transcendent, et où l'œil se déplace pour découvrir, peu à peu, une multitude de formes dans la forme.
Deux personnalités, deux techniques, deux mondes, un même sentiment : le travail physique des artistes extirpe de la matière brute une imagerie qui n'est pas sans rappeler celle qui fonde en nous l'humain ; le besoin d'extraire de la matière l'essence même de l'existence. Tous deux liés par une asymétrie formelle mais unitaire, dans la chaleur des textures et son rayonnement, par la tension structurelle et son intention, par la générosité et la finesse du regard.
Formes pures, formes fluides, formes puissantes. La (re)naissance se déploie sous nos yeux et nous touche en notre être subtil par la re-présentation de cette profondeur même. L'allégorie devient réalité, prend possession de nos sens, donne à voir, toucher, sentir et ressentir. La métaphore se colore, s'articule, se condense autour de nous et en nous.
Ainsi nous immergeons-nous dans l'un et l'autre de ces univers où il s'agit de chercher et découvrir les formes qui, à l'intérieur des matériaux juxtaposés, se démultiplient à l'infini. "
Sophie Claudin, Professeur d'art plastiques
" Transformations profondes", obtenues au fil du temps grâce à l'expérience empirique personnelle combinée au sentiment de créativité, mises en oeuvre par le biais d'un véritable processus de « métamorphose », elles se cachent derrière les oeuvres d'art singulières et différentes du binôme Annovazzi-Maierna (la première peintre, l'autre sculpteur). Leurs oeuvres évoluent en forme et en apparence, dans un crescendo modulé, qui définit les étapes d'un parcours.
Dans les toiles de Caterina Annovazzi il y a quelque chose de plus que la recherche de la perception. L'artiste se tourne vers l'espace contenant plus que comme certitude, comme incertitude peut-être symbolique d'une absence de certitude en l'homme, qui ne manque toutefois pas d'espoir.
Elle s'attache à restituer au dialogue entre espace et lumière une valeur sub-métaphysique. Comme pour chercher dans les fantômes de l'inconscient, dans cette rencontre avec la surprise, l'illusion, la désorientation, la perte du centre, un désir de clarté, une interrogation des sens et des limites, une nostalgie de l'indéfinissable. L'espace se fluidifie, fond, perd sa compacité obtuse pour s'adapter aux mystères qui l'enveloppent."
Chiara Ciappelloni, historienne et critique d'Art, Fabriano, Italie
« Caterina Annovazzi, Mysterium Conjunctionis »
Conjonction du mystère, lorsque la réalité n'est plus que le miroir du rêve.
Regardez le «Passeur de l'au-delà», son geste qui semble nous inviter vers un monde attirant et effrayant à la fois : peut-être vers cette Réalité Seconde, aussi tangible qu'irréelle, tellement vivante dans le magnifique corpus que nous livre Caterina Annovazzi pour cette exposition.
Conjonction du mystère, comme un écho de Carl Gustav Jung. Réalité seconde, troisième sexe, technique mixte : les pistes sont brouillées pour notre plaisir esthétique. Le «Cavalier Psychopompe» dans son rougeoiement solaire semble combattre l' «Hermaphrodite couronné» , stoïque et menaçant dans sa livrée d'ardoise et d'albâtre. Le sabre à la lame tranchante paraît destiné à anéantir, irrévocable, la «Part d'ombre » du jeune « Tulku ». Enfin, attirance et répulsion du «Pèlerin» à l'égard de la «Succube» : un feu intérieur annihilé ?
Pour la première fois à l'occasion de cet accrochage, Caterina Annovazzi nous convie aussi à une conjonction de techniques picturales - peinture ''traditionnelle'' et digitale ; fusion des matériaux qui résonne comme une métaphore de l'univers multiple de l'artiste. Le résultat est d'une force et d'une unité impressionnantes. Conjonction du mystère encore...
Eric Perbet
EXRAIT DES CATALOGUES D'EXPOSITIONS
Salon COMPARAISONS / GRAND PALAIS / PARIS 2007 / 2006
« Réalité doublée d'une autre Réalité »
" Ambivalence - interpénétration des mondes minéraux, végétaux, animaux et humains. Monde de forces spirituelles à la recherche d'une équivalence, d'une traduction par des forces graphiques ou plastiques. Je veux donner à ce groupe un caractère de nécessité intérieure, de rigueur dans la conception, de liberté dans la réalisation. Il y a volonté de trouver le langage adéquat pour exprimer des visions à caractère obsessionnel, pour inscrire dans la matière, avec vigueur et gourmandise, un monde qui est avant tout du domaine de l'esprit. "
Catalogues 2007 et 2006, ANDRE SABLE, Chef de Groupe « Réalité Seconde », Vice-Président du Salon « Comparaisons », PARIS, Grand Palais, Groupe « Réalité Seconde » ANNOVAZZI. ALTHMANN. ASILVA. AZIK. CASTELLANO. LEHMANS. LEVEE. LORSA. MARTIN. MAC CONNICO. MOSER. ORSINI. PIERRON. PRAT. RILLON. SABLE. SCHNEE. SICURELLA. SLOBO
INTERVIEW
october 2009, the artist had an exhibition in Bucharest at Elite Art Club UNESCO Gallery
With this occasion we had an opportunity to interview Caterina Annovazzi, a french artist which as empresed the public in Europe in USA, about various aspects of her artworks.
The artworks of Caterina Annovazzi are known mainly to french and west european audience. How was the encounter whith east european art market, especially with romanian public ?
My works have been well received by the Romanian art world, including the artists whose style is more conservative than mine. But my works seem -up until now at least and with a few exeptions- very remote from the general public over here for whom my approach appears as « Avant-garde » and not much connected to them. The dominant taste in Romania seems to be for Impressionism, and digital art is far from impressionism...
Which awards and distinctions obtained over time are the most important for you as an artist ?
Being admitted to the prestigious Salon Comparaisons that takes place each year at the Grand Palais in Paris, and not only that, but being admitted to André Sablé's group « Réalité seconde ». I think Mr Sablé is a very talented painter but also a quiet man, always looking for ideas, and I much appreciate his works as well as his personal ethics.
In the near future, where Caterina Annovazzi will expose and how you choose locations ? What locations are considered more prestigious ?
A selection of my works will be exhibited for the whole at Galerie Gavart in Paris. Selecting galeries is both a matter of opportunities, personal contacts and feeling... Paris, London, New-York and Tokyo, seems to me the more prestigious locations to have one's works exhibited today.
Could you talk about your latest paintings and what you are trying to achieve with them ? The used techniques.
My « Hybrid media » are the result of a mixed technqiue, half « old scholl painting » an half digital. For me they represent an achievement, allowing me to enter the world of video/visual arts which is my initial back-ground, and I would love to make this univers and its characters alive by getting familiar with new softwares.
What artists have influenced you, and how ?
Lyrical abstraction and Figuration libre. In the beginning, I was very much influenced by Far-Eastern artistes like Zao Wou Ki, Kim en Joong and Tchou té Chun. Lately, I've been much taken by the multimedia works of Takashi Murakami, a japanese artist.
Current trends in french art ?
Digital art.
Who you admire the most from artistic world ?
I would have to name a continent rather -Asia, where an inner profoundness permeates all the works created there.
What is your personal vision about a successful artist ?
Going forcefully ahead whith what you want to convey, being successfully in spite of the art market and ist fads, but I can only speak for myself here...
You have an unique technique. How did you get to this formula and how much time took your artistic maturation ?
I invented this technique gradually, year after year merely by experimenting. My maturity as an artist has taken me about 20 years.
What inspires you to paint and how do you keep motivated when things get though in the studio ?
Taking a walk along the sea or in some mediterrean city, preferably at dawn, the right time of day to experience a near-extatic-state of mind. This mood then stays with me all day long and I keep it alive by practising sophrology, by prayins and by losing myself in fragrances -my own personal rituals...
In what manner did you have handled the business side of being an artist ?
My early career took a more commercial path and I gave that up for a purely spiritual quest. Being rich and famous is not my uttermost goal in life and if being successfull meant waving goodbye to this inner quest, to this depth and to any artistic evolution, then I'd rather not to be successful !
What advice would you give to a junior artist, that is just starting in the art world ?
I would only give advice to a young artist if I knew him personnally and I had the opportunity to see his works and the way he produces them. There is no such thing as a universal truth for an artistic way.
What other interests do you have (besides paintings) ?
Writing, reading, bathing.
What age you will give to yourself if you did not know how old you are ?
Just before being born, really !
If the national currency would be « happiness », how rich would you be ?
Very rich indeed.
If you should give a child a single piece of advice about life, which advice you will give ?
Watch out for the martians !
SELECTION D' EXTRAITS DE PRESSE REGIONALE 2000 à 2007
" De la Mer à la Lune : les oeuvres de l'eau jouent avec le feu "
« Plusieurs fois distinguée par prix et récompenses, Caterina Annovazzi invite les amateurs d'art à un nouveau voyage.
Le côté Mer, on le trouve aux Thermes Marins de Saint-Malo : des paysages marins et oniriques qui appellent à la lumière et à l'évasion.
Le côté Lune, il se découvre à la galerie Intra-Muros. Le rendu est magnifique, mêlant matière et luminosité. Une échappée dans le thème du Cosmos où la fumée d'une imagination sans bornes semble émaner des toiles en ébullition, chargées de chaleur et de contraste. Au-delà d'une simple recherche sur le relief et la lumière, le travail de Caterina Annovazzi tient de l'alchimie, tant la part de hasard et de maîtrise doivent s'épouser sans jamais se combattre.
Ces oeuvres uniques sont le résultat d'un mouvement, d'un magma créatif et d'un secret d'artiste, car la peintre aime mélanger les médiums.
Au final, une chimie contrôlée : l'éruption d'un relief habillé d'une matière nouvelle, issu du talent. »
Ouest-France 2006
« Esprit de Mer : transparences des lagons lointains»
« Encore une fois, Caterina Annovazzi nous entraîne dans la transparence des lagons lointains, jusqu'aux abysses visités par la mythologie grecque. Elle crée avec une technique unique des mouvements abstraits, inspirés des océans, auxquels s'ajoute un imaginaire propre à faire rêver de voyages extraordinaires.
Entre l'abstrait et le figuratif, l'artiste présente trente marines issues de son imagination et dédiées à la sérénité. « L'eau est mon élément. J'ai aussi étudié les rêves et fait de la sophrologie « explique-telle » « Sur du carton aquarelle, je commence mon travail avec le mortier que je sculpte, dore et patine. Je poursuis avec différentes techniques, jouant avec les coulures. «
Le résultat est étonnant de relief et de luminosité. Un travail unanimement salué par l'un des deux grands prix de la ville de St-Malo »
Ouest-France 2005
« Esprit de mer : la mer, ses matières, son esprit »
« Qui devinerait en cette femme plutôt réservée une artiste physique, tachée de couleurs, empoignant l'oeuvre à bras le corps pour maîtriser les effets, heurts et mélanges de techniques !
La mer, mais surtout l'eau : Caterina Annovazzi emprunte cet élément pour aller à l'essentiel. La fluidité féminine de la peinture et la matière masculine de ses pâtes composent son univers où bleus et ocres diffusent leurs harmonies toniques ou apaisées. Peinture abstraite, où couleurs et pâtes recréent les mouvances des paysages aériens avec sédiments, strates, eaux vives ou dormantes...
C'est au fond une peinture littorale où le fluide et le solide se distinguent et se rencontrent : une sorte de finistère où l'aqueux s'étale en surfaces denses de matières devinées ; la pâte épaisse de mortiers recèle de liquides nuances...
Tout peintre sincère n'a pas de repos, mais atteint parfois quelques instants de plénitude tendue, presque sereine : ainsi les tableaux de Caterina Annovazzi. »
Saint-Malo Magazine 2004
« Horizons marins : une invitation au rêve et à l'évasion »
« Cette lyonnaise est une amoureuse de la mer. Après sa formation aux Beaux-Arts entre Saône et Rhône, Caterina Annovazzi est tombée sous le charme de la côte d'Emeraude où elle se fait une place grandissante. Une notoriété parfaitement justifiée. La peintre est certainement une des grandes artistes qui honorent notre région ; outre l'accueil que lui font les galeries et les lieux d'exposition, elle a été plusieurs fois primée. Au-delà de nos frontières, mais aussi à son palmarès, n'a t-elle pas obtenu une médaille d'argent à la Biennale du dessin et de la peinture à l'eau à Paris, exposé à l'Espace Auteuil et au Carrousel du Louvre.
« J'ai baptisé mon exposition Horizons Marins « dit-elle, pourtant le style n'a rien de figuratif. Peut-être serait-ce une forme de paysage abstrait, un mélange d'effets d'eau de matière et de lumière. Y aurait-il une inspiration des peintres modernes extrêmes orientaux ? Zao Wou Ki, Kim en Joong ?
Inclassable, Caterina Annovazzi a un style bien à elle, tout en charme et en douceur. Ceux qui ont vu ses oeuvres les reconnaissent immédiatement. »
Ouest-France 2004
« Vu du Ciel : Caterina Annovazzi invite le visiteur à voir les choses de haut »
« L'imagination va au-delà des mers, ou plutôt au-dessus. Les paysages sont parfois lunaires, parfois cosmiques, ceux d'une planète que l'artiste a trouvée dans l'océan de l'infini. Les couleurs sont splendides, en superpositions.
Voilà une croisière qui invite au départ. Les nouvelles réalisations sont encore plus enivrantes, de quoi donner envie de prendre la mer pour admirer la nature comme Caterina Annovazzi nous invite à le faire. »
Ouest-France 2004
« Marée rouge : une architecture colorée »
« Caterina Annovazzi emporte le visiteur dans le monde de l'infini, du subjectif, avec une architecture colorée qui interpelle l'imagination. C'est une aventure cosmique, au travers de laquelle on découvre la terre, ses îles entourées d'eau, de feu, et d'autres planètes aux formes fantastiques.
Gourmande de surimpressions, elle articule son univers autour d'éléments qui étaient peut-être à la genèse de notre système, avant que l'humain ne lui impose ses contraintes.
L'artiste a baptisé son exposition Marée rouge, un véritable réquisitoire contre la marée noire, au travers de ces marines d'un autre temps : les bateaux ne sont pas encore nés, ils seraient pourtant à l'aise sur cette mer de tranquillité. »
Ouest-France 2003
« Mare Nostrum : Caterina Annovazzi peint les éléments et raconte leur histoire »
« Prix du public abstrait au dernier Festival d'Art, Caterina Annovazzi multiplie les sélections,et présente des toiles surprenantes dans leur conception.
L'artiste embarque tout de suite les visiteurs, dans une superposition de couleurs qui s'apparente à un voyage dans l'espace. C'est un coin de notre terre, vu d'une capsule interplanétaire. Une carte céleste. Des photographies prises d'un satellite. Une mer intérieure qu'elle baptise « Mare Nostrum ».
Ce sont aussi des éléments en fusion qu'elle arrache du coeur de la terre, comme pour les exposer à l'air libre. Couleurs et matières forment un mariage surprenant et fascinant à la fois. L'exposition est superbe dans sa présentation.
Rien de surprenant que l'on retrouve ses oeuvres au Carrousel du Louvre. »
Ouest-France 2003
« Couleurs Marines : un mélange surprenant et fascinant »
« A mi-chemin entre le figuratif et l'abstrait, les oeuvres de Caterina Annovazzi provoquent l'imaginaire.
En superposant sur le même tableau plusieurs matériaux passés avec des ustensiles variés, elle obtient des résultats étonnants de beauté plastique, de relief, de luminosité. « Couleurs Marines », une magnifique exposition où les orchidées sont coquillages et les lignes d'horizon forment des couloirs entre ciel, mer, terre, paysages sous-marin.
Les toiles sculptées sont puissamment colorées, avec cette impression de découvrir le monde à bord d'une fusée interplanétaire. Teintes et matières forment un mélange surprenant et fascinant à la fois. »
Ouest- France 2002